Ce n’est plus “du chinois” et vous n’y “perdrez plus votre latin” ni ne “parlerez comme une vache espagnole” avec les oreillettes traductrices

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Google et d'autres ont lancé des oreillettes de traduction en temps réel, dans un grand nombre de langues.

Comprendre les êtres humains, même sans parler leur langue. Vous en avez rêve, ils l'ont fait Le moyen : un smartphone et des oreillettes perfectionnées.

Marché jeune qui a un nom (anglais) : "Hearables".

Premier , Waverly Labs et son Pilot, en juin 2016, puis Mymanu et son Clik, en octobre 2016, et enfin Google et ses Pixel Buds  en octobre 2017.

Waverly Labs a vendu 25.000 unités en un an et demi, livrées au printemps, Mymanu prévoit une livraison en avril. D'autres entreprises,  le japonais Mars ou de l'allemand Bragi, arrivent.

La traduction se fait grâce à une application, les oreillettes ayant pour  fonction d'écouter la personne qui parle puis de lui répondre dans sa langue. Les oreillettes sont sans fil, sauf celles de Google.

A partir de là, les possibilités techniques divergent : certains utilisent Google Translate, le logiciel de traduction omniprésent (mais imparfait) d'autres utilisent leur propre logiciel >C'est le cas du britannique Mymanu, fondé en 2014 par Danny Manu, un musicien britannique.

L'entreprise a voulu se liberer de Google et propose 27 langues en combinant plusieurs traductions venant d'autres entreprises spécialisées dans certaines langues.

« Nous mettons ces traductions ensemble, puis dans notre système on choisit la meilleure » explique Rodolphe Soulard, directeur marketing de Mymanu.

Ce choix ne garantit pas une traduction parfaite, introuvable à l'heure actuelle. « Nous avons encore du travail à faire sur la traduction, qui n'est jamais à 100 % correcte », admet Rodolphe Soulard. « Dans certains domaines, il n'est pas possible d'utiliser la traduction, comme les sciences ou la santé », ajoute-t-il.

Les oreillettes ont des contraintes. Physique td'abord : pour les Pilot de Waverly Labs ou les Google Pixel Buds, les deux personnes doivent avoir des écouteurs pour se comprendre.

Une situation pas evidente car les acteurs de ce marché visent principalement les grands voyageurs, amenés à parler à des populations qui n'accepteront pas nécessairement de mettre une paire d'oreillettes pour pouvoir discuter avec un inconnu.

Une autre contrainte est le besoin d'avoir une connexion Internet pour que la traduction fonctionne. Si Mymanu dit travailler à une version hors-ligne, celle-ci ne sera pas disponible avant plusieurs mois.

Le prix, ensuite, peut être dissuasif.

sources : Google, Rodolphe Soulard, directeur marketing de Mymanu.

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